Martine et l’atelier emailing du Barcamp Ecommerce

Petit rappel pour ceux qui ne sont pas encore inscrit au Barcamp Ecommerce qui aura lieu le 11 juin à Paris, c’est la dernière ligne droite. 😉

Le principe du Barcamp est qu’on y vient avec ses expériences et anecdotes et on les échanges avec les autres pour que tous puissent faire avancer leur schmilblick. Il y a des gens qui n’y connaissent rien et il y a aussi des gens pointus, le mélange est toujours très instructif pour tout le monde. J’animerais l’atelier Emailing, venez y faire un tour si vous êtes sur place 😉

Un barcamp, on y vient pour apprendre des choses, mais d’une manière … disons différente des discours qu’un commercial peut vous tenir sur un salon. Comme c’est vendredi, je vous mets en note longue les quelques déboires de Martine et l’Emailing 😉

EDIT : Les images réalisées avec le Martine Cover Générator ont été enlevées. Je pensais que cet outil était un formidable coup de pub et de buzz réalisé par l’éditeur, mais en fait non. Même si les couvertures réalisées ici étaient sérieuses comparées à ce que j’ai vu depuis sur la toile et qui portait clairement atteinte à l’oeuvre, j’ai préféré tout enlever.

Les histoires de Martine, c’était très sympa, quand on était petit. Se voir aujourd’hui vivre ces mêmes déboires professionnellement n’est pas souhaitable. Pour éviter certaines des mésaventures de Martine, venez donc assister au Barcamp Ecommerce et plus particulièrement à l’atelier Emailing 😉

C’était le post du vendredi, je vous souhaite un bon WE et à Jeudi prochain IRL pour les Barcampeurs.

Emailing à la performance et affiliation : attention danger de blacklisting de vos urls !

Les campagnes d’emailing à la performance sont à la mode depuis presque 18 mois, et les campagnes d’affiliation leur ont immédiatement emboité le pas. Je n’étais pas particulièrement emballé quand je les ai découvert et depuis quelques mois je suis même plutôt contre, que ce soit lors de mes prestations de conseil téléphonique ou lors de mes interventions dans les communautés virtuelles. Le but n’est pas de jouer les Cassandre mais force est de constater aujourd’hui que j’avais bien raison vu qu’un profond changement s’opère chez les FAI et Webmails dans leurs critères de filtrage des campagnes.

Dans le blacklistage, le risque principal était de se faire blacklister son adresse IP, voire son nom de domaine. C’est la raison pour laquelle les « bricoleurs » changent de serveur (donc d’IP) avec un rythme parfois aussi soutenu qu’une IP par semaine et un domaine fantaisiste par envoi. C’est totalement à l’opposé de la stratégie pérenne qui fait qu’on bichonne ses IP d’envoi pour les utiliser longtemps. Les messages étant toujours globalement les même et renvoyant sur leur site principal, différent du domaine d’envoi. Désormais ces pratiques ne seront plus efficaces. Les FAI et Webmails, google en tête, utilisent le blacklisting de niveau 2 et 3 cad celui des noms de domaines et des urls. L’intégration du blacklisting des urls, notamment relevées suites à des campagnes présentant des plaintes, ruine totalement ces pratiques énervantes pour les internautes.

Comment le blacklisting des urls va impacter l’emailing à la performance et l’emailing d’affiliation ?

Le principe de l’emailing à la performance est d’envoyer un maximum d’emails pour générer des contacts, l’annonceur ne payant que pour les leads réels. Le principe est présenté comme totalement avantageux pour l’annonceur puisqu’il sait exactement combien chaque lead lui coute. Le problème est que pour faire une campagne le plus rémunérateur possible, le prestataire va arroser (genre e-carpet bombing) le plus largement possible. Vous avez certainement reçu ces dernières semaines des emails pour un regroupement de crédits, une assurance vie ou une mutuelle ? Avec des leads allant jusqu’à 15 euros, il n’est pas étonnant que certains amateurs se lancent là dedans en auto-entrepreneur et spamment à tout bout de champ 🙁

Le principe de l’affiliation lui est censé être légèrement différent sur le fond, mais malheureusement dans la forme c’est souvent blanc bonnet et bonnet blanc. L’emailing d’affiliation se gère au travers d’une plate forme d’affiliation, et propose aux membres inscrits différentes campagnes via emailing. Tout est fourni (fichier HTML complets avec urls absolues vers les pages spécifiques de l’annonceur) Chaque affilié qui s’inscrit au programme peut donc router sur ses propres bases l’offre de l’annonceur. Un code identifiant associé aux url permet de savoir qui a généré le lead et donc à qui ira la prime. Ce qui me gène dans l’affiliation, c’est que lorsqu’il n’y a pas de contrôle des inscrits, certains routent sur des bases CD, histoire d’avoir plus de chance de finaliser et ainsi de gagner de l’argent. Lorsqu’un nouveau programme d’affiliation est disponible, c’est alors une véritable ruée d’email (parfois 3 ou 4 emails identiques mais provenant de sources diverses) car seul le premier cliqué gagnera de l’argent. Pour le destinataire, ces offres sont souvent d’un intérêt moyen, et la répétition des messages peut être agacante. Je parlais déjà en mars dans mon article sur les comportements emailing dérangeants associés aux foires et salons.

Qu’il s’agisse donc de campagnes à la performance ou de campagnes via affiliation, les résultats sont les mêmes pour le destinataire : Il reçoit beaucoup de mails non ciblés, et les plaintes suivent. Passons sur les problèmes de déliverabilité de ce type de campagne, vous en avez assez lu sur Snipemail pour savoir ce qu’il en est. Si ce n’est pas le cas, lisez donc la centaine d’autres articles disponibles ou téléphonez moi 😉 Mais contrairement à ce qu’il pense, l’annonceur peut lui aussi être victime de dommages indirects suite à ces campagnes.

Les dangers pour l’annonceur

Blacklisting des urls du site

Lorsque des plaintes remontent aux FAI et Webmails, elles sont logiquement analysées. Sont passés au crible et éventuellement blacklistées les IP et les noms de domaines de l’émetteur. Avec l’explosion des campagnes à la performance et l’affiliation, FAI et Webmails ont décidé de traiter le mal à la source 🙂 En blacklistant les urls, ils sont maintenant capables de ne plus délivrer les campagnes qui vont certainement arriver en plusieurs exemplaires au destinataire, ou pour lesquelles la pression globale, cad issue des différentes sources d’envoi comme en affiliation, est trop forte.

Le contrecoup pour l’annonceur est qu’une fois ses urls blacklistées, il sera impacté dans ses propres campagnes de fidélisation et dans la plupart des envois de ses emails légitimes. La sanction est tellement incapacitante que j’espère que les annonceurs y réfléchiront à 2 fois, pour peu qu’ils soient au courant des risques. Comme je doute que leurs prestataires ne scient la branche sur laquelle ils sont assis, à vous lecteurs d’en informer vos connaissances concernées 😉

Dégradation de l’image de la marque

L’emailing est un média bien plus personnel que les pubs papier. Soumettez un internaute à une forte pression qu’il ne peut pas juguler via un désabonnement (vu que les sources sont multiples) et s’ensuit une réaction de rejet assez forte. C’est par exemple la raison pour laquelle je n’achète plus jamais rien chez Vistaprint. L’image que j’en ai est qu’ils se foutent de moi en tant que personne et que tout est bon pour me prendre mon argent, vu qu’ils y ont mis les moyens au travers des campagnes de ce que j’estime être du spam en bande organisée. Certes c’est ma vision mais nombreux sont les gens autour de moi qui ont réagit de la même manière.

Au final, il y a donc un risque réel pour l’annonceur s’il recourt à ces méthodes d’emailing. Je ne doute pas un instant que ce nouveau type de filtrage et de blacklisting se généralisent très rapidement vu l’efficacité du procédé.

D’autres infos :
– Sur le blog de Jérôme Gays
– Sur le blog de Bruno Florence

Prospection emailing : Fini chez Yahoo ?

Sale temps pour les arroseurs. Non je ne parle pas de météo mais de ce comportement assez agaçant qu’ont certains marketeurs (et spammeur) à envoyer leurs emails à tort et à travers. Le temps de ces mauvaises pratique est compté, mais cela aura malheureusement un impact également pour la plupart des emarketeurs qui eux travaillaient proprement.

Quel est donc ce bouleversement, qui soit dit en passant n’en est pas vraiment un, juste une évolution de pratiques facilitées par la technique ? Yahoo vient de lancer son bouton magique. Non pas le bouton spam, mais plutôt le bouton « Je reste avec les miens » Comme on peut le voir dans cet article du Yahoo Mail Blog, Yahoo utilise un bouton qui permet de préfiltrer tous les emails en provenance des personnes intégrées dans votre carnet d’adresse. On ne voit alors plus que ces emails là, et exit les inconnus.

Excellent outil pour lutter contre le spam, aux yeux des utilisateurs. Mais cela transforme l’emailing en média en vase clos, un peu à la facon de Facebook et ces sites communautaires. La prospection se voit ainsi condamnée vu qu’elle sera invisible, comme les spams.

La fidélisation elle aussi sera touchée par cette nouvelle technologie. Vous voyez vous ajouter à vos contacts l’adresse expéditrice de chacune des newsletter que vous voulez lire ? Lourd comme process :-/ Mais nous serons bien obligé de passer par là.

Le seul avantage que j’y vois, mais quelle perte pour en arriver là, c’est que cela va limiter les abus de l’opt-in partenaire pour le limiter au seul rang1 de partenaire. (bientôt plus d’explications sur les rangs 😉 )

Jeune artiste à découvrir : Auregan a enfin son site online

Enfin ! Il est enfin dévoilé ce fameux site pour Auregan, depuis le temps qu’on bosse dessus 😉

Vous y trouverez tout, les pages du site mais également tout le contenu du blog (tout à droite du menu) et les liens vers son espace Myspace (plus de 84.000 vues, plus de 20.000 écoutes de 1789, l’année des français), son Twitter où elle fait des fan conf, et sa prochaine participation à un concert avec Michael Jones à Lyon le 3 juin.

Vos commentaires et encouragements sont bien entendu les bienvenus, mais surtout faites buzzer l’url dans vos groupes, blogs, twitter, etc.  😉

Nettoyage des bases emailing : Arrêt des adresses tele2.fr le 1er juin

Bientôt la fin du printemps, et les grands nettoyages continuent. Depuis le début de l’année, nous avons déjà nettoyé ou dépoussiéré du Lycos, du Club Internet et leurs petits amis. Dans la même veine, suite à son rachat par SFR c’est au tour de tele2.fr de disparaitre le 1er juin.

N’étant pas chez SFR, je ne sais pas s’ils ont communiqué auprès de leurs clients sur la marche à suivre ou le déroulement des opérations. Par contre si leurs emails importants sont aussi visibles et clairement identifiés que ceux d’Orange, il est possible que tous les abonnés ne les aient pas lu.

Pour les possesseurs de base qui possèdent des adresses tele2.fr, il faut faire rapidement une campagne de MAJ des emails auprès de ces cibles.

A éviter :

  • Effrayer vos destinataires avec un contenu du genre catastrophique parce que leur adresse email s’arrête
  • Pointer directement vers les services des FAI car vous risquez de passer pour du phishing
  • Ne pas expliquer le contexte et les raisons de cette demande de changement d’email de réception

A faire :

  • Expliquer qu’avec la disparition du domaine tele2.fr, leur adresse email est susceptible de changer et que pour assurer la continuité de vos services, vous avez besoin que l’on vous renseigne sur quelle nouvelle adresse email il faut leur écrire (vous avez vu comme je prends des pincettes ?)
  • Utiliser un formulaire qui leur renseigne leur adresse actuelle en base (la tele2) et un champs avec la nouvelle adresse a utiliser. Le contenu des autres champs n’a normalement pas besoin d’être mis à jour, ce qui simplifie la manoeuvre.

Normalement après le 1er juin, le domaine ne répondant plus, tous ces emails inchangés devraient tomber en NPAI Hards, ou qui sait devenir un jour ou l’autre des spamtraps 😉
Allez je retourne à mes campagnes, le 1er juin c’est bientôt.

Orange et l’opt-in partenaire : Rouge de colere ou Vert de rage ?

L’imminence de l’été semble faire prendre un certain nombre de libertés à certains groupes. Après avoir été choqué par la manoeuvre de Carrefour pour arracher l’opt-in partenaire à ses abonnés, Orange va encore plus loin vu qu’ils imposent l’opt-in partenaire de facto !

Bonjour,

Soucieux de répondre à une exigence de clarté toujours plus grande concernant le traitement de vos données personnelles, nous tenions à vous assurer de notre détermination de les collecter et  les exploiter au travers d’une démarche respectueuse de votre volonté.

Afin de répondre au mieux à vos attentes et de vous proposer des offres vous permettant d’accéder à toujours plus de services, nous vous informons que nous pourrons être amenés à vous faire découvrir des offres de nos partenaires (grâce à des campagnes de communication effectuées par téléphone ou courrier postal).

Si vous ne souhaitez pas bénéficier de ces campagnes d’informations, vous pouvez contacter le service client de France Télécom.
Pour cela rendez-vous dans la rubrique « assistance/nous-contacter » sur www.orange.fr.

Nous vous remercions de votre confiance et de votre fidélité,

Votre service clients internet.

WOW, battu Carrefour là ! C’est moi qui ai mis en gras les passages les plus choquants de ce mail reçu le 05/05. J’avoue qu’à l’époque je n’avais lu que le premier paragraphe et j’en avais conclu que c’était ok, mais c’est parce que j’attendais un email du service client pour me confirmer un upgrade de service.  C’est lors d’échanges sur un forum qu’on m’a informé du dernier mail d’Orange et son opt-in de facto. D’où recherche, relecture, et compréhension toute différente quand on lit plus loin que le premier paragraphe.

Je résume : Dans une démarche respectueuse, Orange va m’envoyer leurs offres partenaires sans que je leur demande rien !? par téléphone en plus !? et pour éviter cela, c’est à moi de faire une démarche de désabonnement !? Mais où va t’on ?

Le second effet Kiscool c’est que quand tu vas sur l’assistance, le numéro donné est un numero payant, le 39 00. Donc même si tu fais la démarche de refuser cette offre, ils y gagneront quand même un petit quelque chose. Y’a pas de petits profits n’est ce pas ?

*Pour les clients grand public, le coût de la communication est de 0,028 € TTC par minute du lundi au vendredi de 8 heures à 19 h sauf jours fériés plus un coût de connexion de 0,078 € TTC depuis une ligne fixe analogique France Télécom ou depuis le service de téléphone par internet Orange.

D’autres abonnés ont également posté sur le sujet, comme Fraifrai.net ou Natchers.

Images et spam : Evitez la confusion

J’ai déjà vu ce truc quelque part…

Cette réflexion est commune quand on surfe sur des sites « out of the box » ou tirés de templates gratuits. C’est également souvent le cas avec des images tirées des banques d’images libres de droits ou « vlc » (very low cost). La fille qui sourit, les poignées de mains, les collaborateurs au téléphone ou avec un casque sur les oreilles, les mains sur un ordinateur se retrouvent partout.

Si vous avez une bonne mémoire, cela peut avoir un effet dramatique pour la communication de l’entreprise comme l’explique Stéphanie sur le blog de Niouzeo. (allez voir l’image dont je parle)

Je ne reçois pas les pubs de Télémarket. Par contre l’image qu’ils ont utilisé, oui je l’avais déjà vue et effectivement elle est associée pour moi à du spam pharmaceutique.

Même si cela peut sembler la faute à pas de chance, avoir son message et son image associé à un spam ventant des produits « adultes » n’est pas nécessairement du gout de tout le monde. Pour éviter ce genre de désagréments, optez pour des images plus inédites (banques d’images payantes, celles de votre photographe ou au pire par vous même)

Si vous passez par des banques d’images payantes, demandez à utiliser leurs images exclusives et renseignez-vous sur leur précédentes utilisations. Dans l’exemple de Stéphanie, l’image était associée à un spam, mais elle aurait tout aussi bien pu être utilisée par un concurrent et là c’est conflit concurrentiel immédiat, avec possibilité de problèmes juridiques.

Les images ne doivent pas être la cinquième roue du carrosse. Accordez y un minimum d’importance 😉

Prospection emailing : Les détails qui tuent

La prospection emailing est vraiment très très active actuellement. Tous les matin, j’ai au moins une offre qui me propose de router mes campagnes à des prix défiant toute concurrence. Parfois j’ai plusieurs fois les offres de la même société.

Je vais essayer de faire un rapide compte rendu des détails qui tuent :

1) L’email de l’expéditeur

C’est sans nul doute la preuve d’amateurisme que je préfère 🙂 On vente le professionnalisme d’une société d’emailing qui fait sa prospection via des adresses yahoo, gmail ou hotmail.
Rien que d’y repenser j’en ai les larmes aux yeux ! Pas besoin de dire qu’il faut passer votre chemin, ce prestataire n’est pas sérieux.

2) Le message n’est pas bien personnalisé

Ils ont voulu router une campagne de masse mais y’a eu un problème. Mauvaises balises de personnalisation ou outil qui ne tient pas la route ? Du coup l’objet et le corps du message sont truffés de [civ] [nom], $PRENOM, que j’aurais préféré voir fonctionner.

3) Ils ne routent pas à la bonne adresse

Je reçois des campagnes sur des emails qui ne sont pas censée recevoir de mails de prospection. Les webmaster, postmaster, info, même abuse une fois ne doivent pas faire partie des emails de prospection. Il y a même certains prestataires qui utilisent des bases tirées d’aspirateurs vuq u’ils shootent sur des emails pièges que je place temporairement sur mes sites. Ces emails là, seuls les robots les voient et pourtant des prestataires emailing arrivent à shooter dessus. Affligeant 🙁

4) Ils bâclent leur email

Leurs campagnes sont constituées d’une seule image et pas de texte.
Les vrais pro eux savent que c’est pas bien 😉
Malheureusement les clients potentiels eux ne le savent pas 🙁

5) Ils sont en promotion permanente

Je ne sais pas si c’est vraiment un détail qui tue mais cela marche sur moi en tout cas 😉
Ils sont en promotion permanente. A chaque mail que je reçois, et il y en a quand même 2 ou 3 par semaine, c’est toujours les dernier jours d’une promotion extraordinaire à ne pas rater parce qu’en plus d’avoir des prix très bas, ils te donnent plein plein d’email gratuits en plus. Comment réagir face à quelque chose qui est bradé en permanence ? Personnellement je me dis que le produit n’est pas de qualité ou qu’ils n’arrivent pas à le vendre. Dans les 2 cas je passe mon chemin.

Et si vous pensez être tiré d’affaire parce que justement c’est le dernier jour et qu’ensuite vous aurez la paix, c’est raté. Je soupçonne leur directeur commercial de recommencer perpétuellement la même journée, comme dans « un jour sans fin »  Hormis que je trouve le film plus intéressant 😉

6)Le détail qui tue perso

Là c’est un détail qui ne tue que moi, mais c’est celui qui m’a permis de prendre le temps d’initier cette note. J’ai remarqué un nouveau footer dans l’une de ces pubs perpétuelles.

Ce courriel ainsi que les documents attaches peuvent contenir des informations parfois confidentielles. Si vous n’etes pas le bon destinataire, merci d’en informer la personne expeditrice dans les plus brefs delais et de mettre a la corbeille le courriel avec tous les documents attaches de votre systeme informatique.
[…]
Toute divulgation, distribution ou copie du present courriel et des documents attaches sans aucune autorisation prealable de son emetteur est strictement non autorisée.

Si je ne suis pas le bon destinataire alors que l’email à été envoyé sur une boite générique « contact » y’a comme un problème chez eux non ? Heureusement que je n’ai pas divulgué le contenu de leur offre sinon j’aurais pris la fessée.  Autant je comprends ce type de footer dans les emails personnels des employés, autant pour de la publicité de masse, non ciblée y’a un peu foutage de gueule 🙂

Je suis sur qu’en commentaire vous pourrez allonger cette liste de détails qui tuent mais attention toutefois à ne pas citer de nom de société.

Barcamp Ecommerce Paris – 11 juin 2009

Que faites vous le 11 juin 2009 ? Venez au barcamp Ecommerce à Paris !
Il est organisé par 42stores + Leadeshare, et Snipemail est sponsor.

Oui je sais, normalement c’est pas vraiment dans mes habitudes que d’être exposant mais là c’est spécial :
Olivier de 42stores est qqn que j’apprécie beaucoup
– Leadshare, je les connais un peu vu qu’ils m’ont intégré dans les 50 sites de Webmarketing qui comptent
Le principe du barcamp est plus sympathique que celui des gros salons
Y’a des ateliers donc on va pouvoir bcp parler (et vous le savez j’aime ça !)
Cela reste à « petit comité » puisque 300 personnes maximum
– Ils se focalisent sur des partenaires très pointus, à taille humaine et sympas (enfin normalement 😉 )

Dépêchez-vous parce qu’il reste moins de 150 places et il est sur qu’elles vont partir très vite !
Toutes les informations sont présentes sur le site du barcamp Ecommerce.

Rendez-vous là bas !

Willemse, un exemple de pression marketing trop forte

Parfois les internautes n’imaginent pas ce qu’ils vont subir suite à une simple demande de renseignement sur un site web. Il y a une sacrée différence entre donner son approbation pour recevoir des informations, et accepter de se faire harceler par email !
Willemse est un mauvais exemple de pression marketing.

Ma compagne a fait la demande d’un catalogue auprès de cette enseigne de pépiniériste aux alentours du 16-17 mars. Le premier point « gênant » est l’opt-in obligatoire à recevoir plus d’information de leur part par la présence de l’astérisque mais aussi du (1)En complétant, j’accepte d’être averti des offres promotionnelles de Willemse France. Heureusement pour l’opt-in partenaire, il demandent quand même de cocher une case, ouf !

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Le catalogue est bien arrivé, pas de problème de ce coté là. Par contre sont arrivés aussi des emails, plus rapides que le catalogue et plus nombreux.
A votre avis, combien d’emails peut-on recevoir en presque 2 mois suite à une simple demande de catalogue ?5 ? 10 ? plus !? 15 ? non toujours pas !?

25 emails réceptionnés en moins de 2 mois soit en moyenne 1 email tous les 2 jours ! Cool Raoul !
« Ils m’énervent, y’a plus qu’eux dans ma boite » Oui je peux la comprendre.

Je ne détaillerais pas le contenu des emails car ce n’est pas l’objet de l’article, bien qu’il y ait des choses à redire. Ce que je pointe ici du doigt est simplement un exemple de trop forte pression marketing appliquée à un simple contact.

Oui, il suffit de se désabonner et c’est sans doute ce que finira de faire ma compagne, mais une autre personne se serait sans doute désabonnée de la manière la plus rapide qui soit : la déclaration SPAM. C’est souvent à cela qu’aboutit une trop forte pression marketing. Les cibles font une déclaration en spam et la réputation de l’adresse est impactée. Cela peut même faire aboutir certaines campagnes en spambox. Dommage alors qu’en permettant de définir le nombre de mail qu’on veut recevoir et leur fréquence, tout ceci aurait pu être évité 😉