Phishing : Quand les emails s’emmêlent

Lundi, comme presque tous les lundis, j’ai reçu un petit email publicitaire de la part de lundi8heures.com Leur boutique, dont j’ai été client, vend une fois par semaine un unique produit en pré commande. Mais bon leur business model n’est pas ce qui nous importe ici.

Email_anti_phising_lundi8heures Hier j’ai donc reçu leur email et j’ai remarqué que sa mise en page était buggée, ce qui n’est pas le cas habituellement. En y regardant de plus près, je me suis aperçu que l’email a plutôt été victime d’un filtre anti-phishing.

Grossièrement, le phishing consiste à envoyer des emails en prenant l’identité d’un autre site web, généralement du type bancaire, Paypal, Ebay et toutes les plates-formes qui permettent de faire de l’argent si on arrive à en détourner les fonds. Il est demandé au destinataire de se connecter en cliquant sur le lien inclus dans l’email et la victime est ainsi reroutée à son insu vers un site qui ressemble au site initial mais qui est totalement administré par le pirate. Ainsi le pirate récupère l’identifiant et le mot de passe de sa victime et peut aisément piller les comptes.

Avec tous les problèmes de spamming, de phishing, de dns poisoning qui entachent les emails, les solutions de protection sont de plus en plus strictes sur les éléments à intégrer et sur la manière dont ils le sont dans un email.

Dans le cas de lundi8heures, comme les propriétaires administrent plusieurs domaines (lundi8heures + cocciweb) les liens n’étaient plus en cohérence.

L’email utilise des ressources sur le site de cocciweb (voir balise <base href= »http://www.cocciweb.com/lundi8h/newsletter/ »>) mais pointe sur un autre site web : lundi8heures. Il y a donc incohérence et c’est la raison pour laquelle les gros liens d’alerte rouge sont apparus.

Dans ce cas ci, les dommages ne sont pas trop important. Il ne s’agit pas d’un site bancaire, juste un e-marchand. Cela peut malgré tout laisser planer un doute chez certains internautes un peu anxieux. Heureusement que les alertes se sont retrouvées fondues dans le template et que de fait l’impact aie été moins important que si l’alerte eu été en plein milieu d’un paragraphe de texte, bien visible.

C’est dommage que cela soit tombé sur eux, mais que cela puisse servir d’alerte pour les autres emaileurs. Une fois de plus cela confirme que l’emailing, bien qu’accessible à tous, n’est pas un outil facile à utiliser.

Spam et blogs : Quand les trackbacks sont détournés pour faire du spam

Je reviens sur une note de Loïc Lemeur (LLM) et les trackbacks de Typepad. Initialement ceci ne devait être qu’un commentaire mais comme cela aborde une nouvelle forme de spamming, que personne ne lit les longues séries de commentaires du blog de Loïc, je me suis dit que cela pourrait sans doute vous intéresser vous aussi. Et puis finalement les trackbacks ne sont ils pas justement fait pour lier les articles de blogs entre eux quand il s’y déroule des échanges d’opinions ? 😉

Je vous invite à aller lire le post initial mais le voici en résumé :
Loïc explique pourquoi les trackbacks n’apparaissent plus instantanément sur son site. C’est parce que Six Apart, l’éditeur de Typepad, à basculé la gestion des trackbacks du mode automatique en mode modéré. Cela signifie que pour qu’un trackback apparaisse sur un article, il faut que l’éditeur du blog l’ait validé. Or LLM reçoit beaucoup de trackbacks tous les jours (ah la célébrité 😉 donc ceux ci pourront maintenant mettre quelques jours avant d’être acceptés.

Le point qui a jeté un peu d’huile sur le feu est que LLM a annoncé qu’il allait sans doute supprimer les trackbacks de son site et uniquement garder le suivi des liens par technorati.

Technorati est effectivement utile pour traquer qui parle de soi, mais uniquement si cela provient d’un blog enregistré et mis à jour. Si ce n’est pas le cas, il peut se passer "un certain temps" avant que le lien apparaisse. On reste donc totalement tributaire de la mise à jour du moteur. Cela l’exclu de ce fait pour faire un suivi d’article ou commentaire à chaud.

Un exemple de tracking de lien par technorati.

Les trackbacks c’est bien utile pour lier les articles entre eux, pour faire des réponses par article interposé, pour réagir. Se couper définitivement des trackbacks, c’est un peu comme s’isoler dans sa tour d’ivoire. A mon sens on perd un peu de l’intérêt des blogs dans cette configuration.

Maintenant le coeur de problème : le spam.

Par contre, pour les responsables de blogs peu onlines ou plus délétères, cela signifie qu’il n’y aura plus d’immédiateté aux débats, et que les blogs n’auront plus la même faculté de rebondir à chaud.

Il est techniquement possible de détourner l’utilisation des trackbacks pour faire du spam sur les blogs. Les trackbacks sont souvent configurés pour accepter automatiquement les demandes de liens issus d’autres blogs. Comme leur fonctionnalité est de facilement lier entre eux des articles, cette automatisation de la création de lien est importante.

Malheureusement à chaque fois qu’un outil est automatisé, il y a toujours des petits malins qui veulent en profiter. 🙁

Ils automatisent des demandes de trackbacks sur des sites à fort trafic et reçoivent donc en retour un lien depuis l’article vers leurs propres pages. Les internautes suivent souvent les trackbacks pour lire d’autres articles sur un sujet, ils se retrouvent sur une page sans aucune similitude avec la page d’origine. Le spam a marché !

Mais parfois, la page sur laquelle nous tombons ne propose aucun produit habituellement vantés dans les spams email. Oui, parfois cette technique est utilisée pour gonfler artificiellement la notoriété d’un site, et ainsi le faire monter dans les listes de résultats des moteurs spécialisés.

Je comprends la réaction de Six Apart de passer les trackbacks en modération automatique, c’est la première phase pour pouvoir stopper une attaque de spam automatisé. Nul n’a envie de voir son blog (payant ou pas) envahi par de la publicité non maîtrisée. Obliger les utilisateurs à valider un trackback signifie qu’on leur donne la responsabilité de ce qu’ils vont ainsi publier. Cela stoppe le résultat visible de toutes les attaques de spam sur un blog. Pour cette raison, c’est la solution la plus sage de la part de Six Apart j’imagine.

Et vous avez-vous déjà vu ou subi du spam via trackback ? Qu’en pensez vous ?

Où en êtes-vous avec l’emailing ?

Emailing mal maîtrisé = DANGER !

L’emailing se révèle être aujourd’hui le crack des entreprises, une drogue qui très rapidement va les ravager et les transformer en épaves.

Pour de nombreuses entreprises françaises, cette formule est malheureusement juste. L’emailing, tel une drogue, est en train de corrompre nos PME et PMI. Drogue douce, elle rend euphoriques nos chefs d’entreprise, nos directeurs marketing et de communication, par ses retours d’expériences agréables (hausse des visites, augmentation CA…). Très Facile d’accès, sa consommation est rapide, immédiate.

Mais après les premiers flashs, le manque se fait rapidement sentir. Besoin de plus d’envoi, plus de campagnes, plus fort, plus vite. C’est l’escalade.

On passe ensuite à la phase drogue dure. Pour retrouver l’euphorie des résultats initiaux, on cherche encore plus d’adresses emails, quitte à les dérober sans l’approbation de leurs propriétaires. Les robots aspirateurs entrent en piste, sniffant frénétiquement le web à la recherche de leur @.

Commence alors la descente aux enfers, spirale infernale vers le bas. Malgré ces campagnes toujours plus agressives et soutenues, les résultats baissent. Bientôt, avec le refus systématiques des emails par les hébergeurs et fournisseurs d’accès, les fonctions vitales de communication s’éteindront et il en sera fini de ce joli bout de la toile qu’était le site web de l’entreprise…   

L’emailing, comme toutes les drogues, est un composé très puissant du marketing des sociétés. Nous avons longtemps perçu ce prozac du marketing comme totalement inoffensif, ne pouvant que faire du bien sans faire de mal. Trop faibles étaient les voix qui voulaient nous mettre en garde contre les effets cachés. Il semblait impensable qu’une telle merveille puisse engendrer des dommages collatéraux. Les premiers symptômes de ce mal commencent à poindre avec les premières entreprises qui voient systématiquement leurs emails ne plus aboutir chez certains fournisseurs d’accès. Il leur devient impossible de communiquer par email avec des fournisseurs et des clients en fonction de leurs hébergeurs. Bientôt ce sera tous les utilisateurs de programmes anti-spams à gestion de liste qui leurs seront inaccessibles.   

Et vous ? Où en êtes-vous avec l’emailing ?  

Aujourd’hui est un grand jour, vous allez avoir un choix crucial à faire.
Continuer votre doux rêve ou affronter la réalité de votre emailing ?

Les faits.

L’emailing est aujourd’hui indispensable et indissociable du monde professionnel.

L’email a de nombreux atouts :

  • Mise en oeuvre quasi intuitive pour l’envoi d’un message grâce aux programmes de messagerie simple et fonctionnels
  • Faible coût d’envoi d’un email
  • Gain de temps et d’énergie par rapport à l’envoi d’un courrier normal
  • Délivrance des contraintes de distance par l’aspect mondial de l’Internet
  • Rapidité des retours
  • Suivi des informations possible totalement car le support est informatique.

La liste n’est pas complète mais les principaux aspects sont ici présents.   

Mais le succès de l’emailing a également apporté son lot d’inconvénients :   

  • Tous les messages reçus ne sont pas désirés, ni même pertinents
  • N’importe qui peut écrire à une adresse email
  • Il est possible de recevoir des messages non sollicités même si l’on n’a pas diffusé son adresse email
  • Les messages non sollicités envahissent les boites aux lettres, noyant du même coup les messages légitimes
  • Il n’est pas toujours possible de savoir si son correspondant a bien reçu son message

Les inconvénients de l’emailing sont désormais tellement gênants pour l’Internaute qu’ils conditionnent la manière de recevoir et d’agir avec un email. Le spam pèse tellement sur leurs épaules que la lutte anti-spam devient une priorité pour chacun. Aujourd’hui presque toutes les boites emails ont au moins un, voire deux outils anti spams installés.

Les charmes de l’emailing ou le chant des sirènes.

L’emailing s’accompagne de nombreuses sirènes aux chants envoûtants. Les paroles racontent une période formidable, un nouvel eldorado, tandis que la mélodie se veut rassurante de simplicité. Mais quelle est la réalité derrière cette vision idyllique ? Qui sont les marchands de pelles et pioche de cette nouvelle ruée vers l’or ? Quelle est la main perverse qui vous aidera pour la première injection ?   

Soyez sur vos gardes, dans toute ruée vers l’or, les conseilleurs ne sont pas les payeurs. De nombreux commerçants se contentent seulement et uniquement de VENDRE une solution. Que celle ci soit inadaptée, inappropriée voir totalement déconseillée n’est pas leur problème. Ils vendent du cyanure pour un mal de crâne ! Le patient meurt – sans doute – mais au moins le produit a tenu ses promesses : le patient n’a plus mal à la tête.   

Nos PME / PMI sont actuellement sous ce cyanure électronique avec leur emailing. Le plus dramatique est qu’elles n’en ont pas encore conscience et même pire, elles pensent que c’est bon pour elles.

Le blacklisting ou comment l’emailing peut vous couper du net.

Le blacklisting est l’overdose induite par votre emailing.  

Afin d’enrayer le fléau du spamming, ou tout du moins afin d’essayer de le restreindre considérablement, quelques sociétés ont mis au point des logiciels pour protéger les messageries des emails non sollicités. Les différents systèmes d’analyse anti-spam fonctionnent globalement selon 2 principes :   

– L’analyse du contenu des messages afin de détecter des mots souvent présents dans les spams. Pour éviter ce type de filtres, il suffit de ne pas utiliser de mots générant des alertes positives. Une alternative est d’orthographier différemment ces mots (sp*am, s.pa.m, spann… ou simplement un synonyme pourriel)

Les spammeurs utilisent d’autres techniques mais pour éviter de leur fournir des techniques efficaces aujourd’hui, je ne les rendrais pas publiques sur cette page.   

– L’analyse de la provenance de l’email (email, adresse IP, nom de domaine, liens…)

Des listes de spams et spammeurs sont constituées et accessibles par les outils anti-spam. Ceux-ci comparent chacun des mails reçus avec ce qui est présent dans ces listes. Si l’email reçu a déjà été listé comme spam, le programme va alors identifier votre email comme un spam même si l’email est légitime. Selon le mode de configuration de la protection anti-spam, votre email sera soit stoqué dans un répertoire spécial, ou pire, directement effacé. Dans tous les cas, il a peu de chance d’arriver à destination pour être lu.   

Voici donc le risque majeur de nos entreprises qui font de l’emailing en automédication.

Lorsque les campagnes sont réalisées, il y a toujours une partie des destinataires qui plutôt que de se désinscrire (et donner une confirmation que l’email est valide) préfèrent signaler l’email comme un spam afin de ne plus être importuné. Si une seule personne réagit, ce n’est pas trop grave, mais quand il s’agit de 100, 1.000, 10.000 personnes à chaque campagne le blacklisting est bien plus rapide.

Le nombre d’emails commerciaux d’entreprises françaises qui sont automatiquement mis au rebut parce que déjà listés comme spammeurs devient tel qu’il est urgent que l’on prenne conscience du fléau qui se profile.

Emailing : Respectez la posologie.

La posologie consiste dans la forme, le dosage, la méthode et les horaires des prises d’un médicament prescrit par le médecin. La posologie de l’emailing est subtile car les réactions d’un internaute sont souvent très épidermiques. C’est la raison de leur extrême mécontentement contre le spam. Peu y sont totalement indifférents.   

Il faut donc que votre email soit réalisé professionnellement (nous y reviendrons) mais également que les envois ne soient pas trop rapprochés afin de ne pas incommoder inutilement vos destinataires. Il faut donc gérer subtilement la pression marketing subies par vos cibles. Cette pression augmente en fonction de plusieurs paramètres comme la fréquence des envois ou l’adéquation entre le contenu de l’email et les attentes réelles du destinataire,

Chaque cible doit avoir un quota de pression qui est incrémenté à chaque email, et lorsque celui ci est atteint, il ne faut plus lui en envoyer, le temps que la pression marketing retombe. Si vous dépassez la zone rouge acceptable par votre destinataire, la réaction sera sans appel : désabonnement ou déclaration en spam.

Le texte initial se trouve ici.

Le texte est volontairement très dur. Si cela vous a heurté ou choqué, je m’en excuse mais la situation est telle qu’il devient urgent que l’on se réveille, même si pour cela on utilise une méthode un peu « brutale ». J’attends bien entendu vos commentaires sur cet article.

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Email marketing : efficace et pas cher ?

Vu sur le JDN, un article de Lucile Reynard.

Une récente étude américaine de l’Internet Retailer auprès de 400 cybermarchands montre que même si les budgets consacrés à cette partie du webmarketing restent marginaux (6% ou moins des budgets) les ventes générées sont également à hauteur de 6% voir plus.

Aux USA, presque les 3/4 des cybercommercants utilisent l’emailing et ils comptent bien intensifier leurs pratiques. Même si la moitié d’entre eux possèdent de petites bases (moins de 50.000 adresses) ils prévoient de l’augmenter.

Par contre le plus étonnant, c’est que 20% de ces entreprises ne connait pas les performances de ses campagnes emailing, et plus de 25% ne savent pas si leurs résultats évoluent favorablement depuis l’année dernière. Un comble quand on sait tout ce qu’il est possible de traquer aujourd’hui.

Il n’y a pas de chiffres sur les rejets dus aux spams mais comme l’étude porte sur des bases opt-in ces rejets sont censés normalement être négligeables. Enfin, normalement 😉

Dernier point à remarquer, c’est la faible part relative de l’emailing dans les budgets par rapport au référencement et à l’achat de mots clés (qui peuvent aller jusqu’à 50% du budget marketing) Il en ressort que le retour sur investissement est plus rentable sur l’emailing que sur l’achat de mots clés. Un post intéressant d’ailleurs sur les prix élevés des achats de mots clés sur le blog de Jeremie

N’hésitez pas à commentez ces chiffres. Je continuerais sans doute sur cette note la nuit prochaine (s’il reste encore qqch à dire 😉

Blog Day 2006

Wow aujourd’hui c’est le Blog Day 2006. J’ai été mis au courant par Cédric, non pas parce qu’il me tient à jour question calendrier mais parce qu’il m’a cité dans son Blog Day. Quel honneur 🙂 j’en suis tout ému.

C’est donc ainsi que j’ai appris que le 31 août c’est le jour du Blog Day.

Le principe est sommes toute assez simple, vous faites une petite note sur 5 blogs que vous jugez intéressants, et surtout vous prévenez les intéressés par email (ce qui m’a fait découvrir le pot aux roses 😉

Je vais sans doute manquer d’originalité dans mes blogs parce que je commence le blogging depuis peu, c’est ce qui explique aussi que je ne connaissais ni la date, ni la pratique du Blog Day. Vous trouverez plus d’info sur le blog de Cedric ici ou .
Cela me fera un bon travail de tri pour mon futur blogroll que je n’ai toujours pas travaillé.

Alors les 5 blogs que je lis / apprécie le plus :

1. Carnet Web de Cédric Giorgi :
Promis c’est pas un retour d’ascenseur ! Le blog est intéressant, il est dans mon Netvibes. Mais ce que j’admire le plus chez Cédric, c’est qu’il est partout sur les blogs que je lis, et généralement ses commentaires sont intelligents.

2. Le blog de Vanina Delobelle :
Ah Vanina 🙂 Quelle plume ! Elle poste beaucoup, et c’est tout le temps fort intéressant. Et les notes sont presque toujours agrémentées de commentaires qui enrichissent encore plus l’article initial. Un must feed.

3. Bernard -O- Blogspot :
Blog très très intéressant dans le domaine de la publicité. Les exemples qu’il déniche sont souvent formidables. Cela me rappelle les excellents moments que je prenais en regardant Culture pub. Ma sucrerie intellectuelle des rares pauses détentes.

4. Et si l’on parlait marketing :
Le blog d’Henri Kaufman, qui propose bien souvent des articles de fond très intéressants. J’aime aussi beaucoup ses commentaires qui font souvent faire des pas de géant aux notes initiales.

5. La gazette du buzz :
Ce blog porte bien son nom, on y relate pas mal de nouvelles qui sont dans ce que je recherche en lecture bloggesque. Sympa, pertinent, a feeder donc 😉

En Hors catégorie :

Communication d’entreprise : Un blog spécialisé dans la communication d’entreprise (comme son nom l’indique) mais aussi en communication de crise. Très intéressant. C’est Michel qui m’a fait me mettre à Viaduc, puis aux blogs.

– Loic Le Meur, on ne le présente plus mais bon j’aime ses posts, je le suis sur Netvibes.

Jeremie Berrebi : Aussi un grand du Net français. On a commencé l’Internet à peu près à la même époque, et nous avons tous deux été admin sur les forums de compuserve. Je le suis de loin en loin. J’aime la réactivité du blog même si parfois je le trouve un peu impulsif sur certains sujets. Mais c’est le défaut de ses qualités.

Jean Michel Billaut : Ah quel monsieur ! Je l’ai eu en intervention lors de mon année de 3eme cycle MCI à la défense (première promotion) Un sacré monsieur. Une bonne culture générale du net, une bonne vision du futur accessible pour nous petits français et européens. Pour les chefs d’entreprise sur le net, c’est un must feed absolu pour une veille internationale. Avec son carnet d’adresse et sa réputation, Mr Billaut entre partout et rapporte donc des infos qui relèvent plus de la pépite que de la simple note.

Seth Godin : On ne présente plus ce gourou du marketing. Son blog est tout aussi intéressant pour de la réflexion marketing. A lire pour comprendre et apprendre un cheminement de pensée qui permet d’utiliser les expériences de la vie de tous les jours pour s’améliorer.

Tag Technorati : Blog Day 2006

Solution emailing : Un mauvais exemple

J’ai encore reçu une promotion exceptionnelle dans le domaine de l’emailing aujourd’hui 🙂

Pour un peu plus de 300 euros, j’ai le privilège de pouvoir profiter de 3 programmes qui vont me permettre d’avoir une prospection commerciale performante.

Le premier programme est un aspirateur d’email qui capture les emails professionnels sur l’annuaire des pages jaunes. Ne savent ils pas que c’est totalement interdit ? C’est sympa l’invitation à passer du coté sombre de la force 😉

Le second programme est un envoi automatique de fax qui à la fonctionnalité de gérer les numéros brûlés, ainsi que les plannings d’envois.

Le 3eme programme est la cerise sur le gâteau J Il vous permet d’envoyer des emails personnalisés sur les adresses capturées. Cela gère aussi les adresses brûlées ainsi que le planning d’envoi. La personnalisation doit se faire sur le nom de la société et l’adresse j’imagine.

Le plus drôle c’est que leur envoi est réalisé à partir de leur logiciel et qu’il est tout naturellement arrivé dans ma boite de spams 🙂

Bref si vous avez 300 euros dont vous ne savez pas quoi faire, pourquoi ne pas les utiliser pour vous faire blacklister ? Et cela marche vraiment, ils le prouvent !

Patience, plus que quelques jours à attendre avant le lancement de notre offre emailing 😉

Le « Pump and Dump » : Explication d’une technique de spamming rentable

Vous avez certainement déjà reçu des emails en anglais ventant l’immédiate montée d’un penny stock c’est à dire d’une action valorisées en centimes. Ces spams, en pleine explosion, sont en fait une manipulation des cours par « pump and dump ». On estime que le nombre de ces spams sont passé de 1% à 15% du total des spams en seulement 18 mois. Comme cette technique est plus rentable que les autres types de spams, il est évident que cela ne diminuera pas tant que des mesures ne seront pas prises pour limiter l’achat/revente de ces actions.

Comment cela marche ? Le spammeur achete un gros stock d’actions, il lance son armée de zombies pour initier une campagne de spam, certains gogos se ruent sur ces actions qui sont revendues par le spammeur.

Résultat, c’est le spammeur qui empoche les plus values et quand l’action reprend son cours normal, vous vous trouvez amputé d’une partie de votre investissement.

Une étude sur le sujet explique en anglais tout cela.

En résumé, le spammeur empoche 6% de plus values, au détriment des gogos qui ont acheté les actions. On ne le dira jamais assez, tout ce qui vous arrive par spam est attrape-nigaud.

Rappel : Ces manipulations de cours sont interdites et de plus en plus régulièrements poursuivies.

Le zombiemailing : Encore plus fort que le spam !

Depuis que mon blog est bien référencé, je suis plus visible pour des clients potentiels mais également pour certaines sociétés voulant me proposer leurs services d’optimisation.

J’ai reçu ce matin un petit email qui m’a bien fait rire alors que j’étais déjà en conversation téléphonique (excuse-moi Michel de ne pas avoir pu être concentré après cela)

Une société me propose donc d’optimiser la visibilité de mes messages emailing et de ceux de mes clients dans les boites des destinataires.

Leur procédé est simple. Ils se chargent du routage de l’emailing et selon l’option que l’on choisit, ils envoient l’email plusieurs fois les uns derrière les autres. De cette manière l’utilisateur voit mieux le message dupliqué sur plusieurs lignes.

Selon les options, le message est dont envoyé 3, 5, 10, 25 ou 50 fois à son destinataire. Vous pouvez choisir quels éléments vont être dupliqués (émetteur, objet, contenu du mail) et ceux qui seront identiques pour créer l’effet de pavé dans la boite mail. La fin du fin selon eux est une routine informatique qui leur permet de changer uniquement quelques lettres aléatoires dans l’objet ou le nom.

J’avais déjà remarqué ce genre de pratiques de la part des spammeurs mais c’est la première fois que je vois ce genre de proposition. Comme généralement ce sont des ordinateurs zombifiés qui jouent le rôle d’émetteur, je vous conseille de vous rapprocher de votre hébergeur, administrateur réseau ou FAI afin qu’il vérifie que votre site web et votre ordinateur ne contiennent pas ces programmes zombies et de les proteger afin qu’ils ne puissent le devenir.

Vous vous en doutez, je suis absolument contre cette technique qui est une fois de plus uniquement basée sur de grandes statistiques d’envoi et qui vous ferait mettre à dos immédiatement l’ensemble de vos destinataires. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils utilisent des ordinateurs zombifiés, afin de pouvoir passer les principaux filtres anti-spam le temps que les ip ou les emails se voient blacklistés.

C’est dramatique mais cela va une fois de plus dans le sens d’un service d’emailing professionnalisé, sur serveurs blancs et sécurisés. Même si ce genre de pratiques n’est pour l’instant encore que pour des mails anglophones, il est clair que cela débarquera chez nous. Tenez-vous prêt et protégez-vous !

E-mailing : des taux de clics dopés par la personnalisation

Vu sur le Journal du Net. Un article de Solveig Emerard-Jammes.

Je vous conseille la lecture de cet article, rempli de statistiques sur les taux de réception, ouvertures et clicks. En résumé, la distribution est de 91%, l’ouverture 79%, 20% de taux de click et 0.3% pour le désabonnement. Pour les chiffres précis, allez voir l’article cité plus haut.

Parmi toutes ces données, je m’interroge sur plusieurs points. Déjà, il s’agit d’une étude américaine et je serais étonné de voir des chiffres français. Ensuite sur les 4300 campagnes prises en compte, quelle était la ventilation entre les campagnes d’acquisition et celle de fidélisation. Vu les chiffres et comme ils parlent de personnalisation, j’imagine que c’était majoritairement des campagnes plutôt de fidélisation.

Par contre ce qui est dommage dans l’article, c’est qu’on n’entend pas du tout parler du spamming. Combien de ces emails sont aboutis mais classés directement comme spam ? Et quel est l’impact de la déclaration de mise en spam comparativement au désabonnement ? Ces emails ont ils été intégrés ou filtrés dans l’étude ?

Dans l’article, on comprend clairement que ces "bons" résultats sont dus à une utilisation de la personnalisation. Ok mais qu’entend-on par personnalisation ? Simplement le (rem)placement du contenu d’un champ d’une base (exemple : [nom] [prenom]) ou est ce la rédaction de tout un paragraphe, un style d’email, l’utilisation de différentes images en fonction du contenu de ces champs. Est ce une personnalisation simple ou complexe ?

Il est a noter également et malheureusement que ces chiffres ne sont pas comparables à ceux de l’année dernière parce que la méthodologie est différente.

La donnée qui m’a fait le plus halluciner, c’est que 27% d’entreprises n’ont pas d’outils de mesure perfectionnés. A quoi bon payer pour faire de l’emailing correctement si on n’en sort pas des chiffres et des analyses qui vont servir à optimiser encore plus précisément nos campagnes ? Avec ce dont nous sommes capables de faire avec la technique actuelle et pour un prix dérisoire, pourquoi ne pas profiter de tous les avantages des solutions dont le tracking et ses rapports ?

C’est donc une confirmation d’une bonne nouvelle qu’on savait déjà par les résultats (enfin pour ceux qui utilisent les outils adéquats)

[edit du 24/08] Merci à Cedric pour le lien vers le pdf de l’étude initiale.

Uzemailing : je te mail, te remail, et te reremail

Ah qu’elle est longue la croisade pour aider les PME à utiliser correctement l’emailing.

Je vais vous éclairer sur une mauvaise pratique que j’appelle l’uzemailing (prononcer Uzi-mailing) Parmi les nombreux emails que je reçois, il y en a un qui est toujours présent en quantité. Presque tous les jours je reçois au minimum un email de la même société. Leurs tentatives d’optimisation sont très marrantes, je vais vous les livrer.

L’email en soit est un email aveugle comme ceux de mon billet sur le scaremailing. On ne voit donc pas le contenu de l’email. L’objet par contre est souvent le même, toujours faisant la promotion d’un même appareil de petit électroménager.

Alors ce qui est risible :

Pour sans doute augmenter le nombre des lectures de leurs emails, ils ont « optimisés » les destinataires. Je reçois donc maintenant leurs emails sur une dizaine d’adresses différentes du type contact, info, infos, vente, rh, pdg, dg, commercial, facturation, wefficient, Georges !?

Je reçois le même genre d’emails sur d’autres domaines que j’administre.

Et en quoi c’est risible ?

Premièrement, cela leur fait envoyer un nombre beaucoup plus important d’emails, ce qui augmente d’autant plus leurs risques de se faire blacklister (ce qui est déjà fait d’ailleurs)

Ensuite, et pourtant ce n’est pas très compliqué à comprendre, la gestion des emails est centralisée par un catch all. Pour ceux qui ne le savent pas, un catch all est une redirection automatique de toutes les adresses emails dont le destinataire est inconnu dans une adresse collectrice. Un email collecteur en somme. Ce n’est donc pas parce qu’ils ne reçoivent pas de retour avec adresse email inconnue que l’adresse existe et est administrée.

Quand ils envoient leurs 10 emails, ils sont en fait tous lus par la même personne, l’administrateur du serveur de mail. Administrateur dont je vous laisse deviner l’humeur de devoir trier ce genre d’emails tous les jours (quand il n’a pas mis les règles automatiques pour filtrer ces emails) Le lecteur n’est donc absolument pas celui qui était ciblé, et surtout n’est absolument pas réceptif à leur message.

Comme avec les pistolets mitrailleurs Uzi, on arrose et on verra bien si ça touche.

La différence que l’on peut trouver dans ce cas ci par rapport à au e-carpet bombing (ECB) c’est qu’ici, chaque cible est criblée de plusieurs emails, alors que dans le ECB on ne vise que les adresses emails de la base.
L’uzemailing est un peu la version multi-munitions du ECB.

Vous savez dejà ce que je pense du ECB alors je vous laisse imaginer ce que je pense de l’uzemailing. Bon je vous laisse, je vais aller effacer les nouveaux spams de ma boite de messagerie 😉

[edit] Uzemailing ou l’art de vider un chargeur quand un seul snipemail suffit