Emailing nomade : pas si simple !

Ayant la chance de posséder un iPhone 3G, j’ai pu expérimenter l’emailing nomade ce mois d’aout.
Pas simple du tout, les écueils sont très nombreux pour la lisibilité des emails, et surtout pour tirer son épingle du jeu.

Ceux qui me connaissent savent que je pars de très très loin question appareil nomade puisque mon ancien portable était un très vieux Nokia full texte pas en couleur.

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Fin d’une semaine de galère

Ouf, la semaine se termine, bientôt la fin de la galère.
Dès mercredi j’aurais à nouveau accès à une connexion Internet normale.
Cette semaine en mode punition nomade m’a ouvert les yeux sur beaucoup d’aspects de l’emailing sur pda et Iphone. Découverte également de Thunderbird et de l’IMAP.
Plein de choses à vous raconter, la seconde moitié d’août va voir pleuvoir les notes 😉

Quelques nouvelles d’Auregan, les concerts se passent superbement bien et Tibetain est un gros succès en live.
Retrouvez les paroles de TIBETAIN ainsi que la chanson TIBETAIN en écoute libre. N’hésitez pas à faire comme moi, envoyez les paroles à vos amis, qui les envoient à leurs amis, et ainsi de suite. vous connaissez le truc 😉 C’est un moyen pour ne pas les oublier. Merci pour eux.

Nettoyage de base : Tiscali.fr n’est plus, vive aliceadsl.fr

Aujourd’hui se présente une bonne occasion de donner un bon coup de chiffon dans vos bases car le domaine tiscali.fr est désormais fermé. Les adresses en @tiscali.fr ont été migrées en @aliceadsl.fr

Attention toutefois que vos cibles soient toujours les même ! Une jean.dupont chez tiscali ne finit pas toujours en jean.dupont chez aliceadsl si cet email y existait déjà.

Pour éviter des erreurs, je vous conseille donc, en plus de la migration tiscali => aliceadsl, une petite campagne d’optinisation pour vous assurer de la bonne concordance des cibles.

On ne peut pas mettre à l’écart toutes les cibles en provenance d’un FAI mais je pense que sur les prochaines campagnes, ceux qui utilisaient encore des adresse tiscali risquent d’avoir de drôles de surprises dans leurs résultats de campagne. Entre les bounces NPAI, les adresses qui ne concorderont pas et les cibles qui auront « oublié » leur abonnement et feront une déclaration abusive en spam… Les boîtes à spam vont encore chauffer 🙂

Ziki fait un hold-up numérique en parasitant les identités numériques de personnalités

Mauvais début de semaine à cause de Ziki. Lors d’une discussion sur l’identité numérique avec mon partenaire Aymeric, j’ai voulu lui montrer que lorsque l’on me Google, je sors également en 1ère position. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que j’avais un profil ziki placé en bonne position sur la première page de résultats.

En consultant ce profil censé être le mien, j’ai immédiatement saisi les implications de ce hold-up numérique par clonage.

Je vous fais un petit tour du clone :

Première page :

  1. le profil a été « créé par Ziki » et renseigne mon positionnement Feedburner et Technorati.
  2. 793 pages vues au compteur, c’est-à-dire autant de recherches d’info sur moi ou sur mes services d’emailing et mon blog. Quand on est sur un domaine aussi spécialisé que l’emailing, ca fait du volume.
  3. Les mots clés sont repris pour faire du SEO. Pour faire aboutir plus de monde sur le profil de ce clone et couvrir le terrain de mon coeur de communication ?
  4. Les articles ne pointent pas sur mon blog mais sur des pages internes à Ziki. Le titre des pages est optimisé en reprenant le titre de l’article, encore du SEO qui ici est clairement positionné en parasitisme.
  5. Ils proposent de s’abonner à ce profil via un flux RSS. Et là vous n’avez pas encore tout vu !

La page Abonnement :

  1. Les flux proposés sont ceux des RSS propres à Ziki !
  2. Encore plus gros, et c’est ce qui me fait le plus chopper les abeilles, ils proposent de s’abonner par email aux articles. Moi qui prône un haut niveau d’éthique dans l’emailing, qui n’a pas encore proposé ce type d’abonnement sur mon blog, je me fais piller mon auditoire via RSS mais également par email. Combien de mes lecteurs ont ainsi partagé leurs coordonnées sans savoir à qui ils s’adressaient ? Je n’ai bien entendu aucune information sur ces adresses collectées ni ne sais ce que ces personnes reçoivent.
  3. Ils font mention du flux individuel  mais attention ou vous cliquez ! Si vous ne cliquez pas sur la petite icône feedburner mais sur le lien, c’est un simple lien vers l’accueil du blog et non mon flux.

La page bio :

Une copie raccourcie de la page bio. Plus de mention de contact en cas de question ou de demande de renseignement. Ben oui, on ne va pas priver les visiteurs d’utiliser le formulaire de contact ou les flux de ziki…

Une page d’article :

On peut vraiment parler d’hyper-optimisation du code sur le nom car mon nom est présent pas moins de 30 fois dans le code d’une page spécifique à un article. Entre la présence dans le titre, les différents meta, les url, les mots clés, ca fait vite une overdose. Pas étonnant qu’ils aient supplanté la plupart de mes pages dans Google.

Conclusion :
Pour quelqu’un qui comme moi vit de son identité numérique, le préjudice est très important. En s’appropriant ainsi la visibilité de mon nom et de mon blog, c’est sur mon expertise qu’ils font main basse. Or pour un consultant, l’expertise est son fond de commerce, et son blog sa vitrine.
C’est ni plus ni moins qu’un hold-up numérique qu’a fait Ziki avec la création de ce clone numérique. Il y a vraiment de quoi être en colère.

Ampleur du phénomène :
Je ne suis pas le seul bloggeur spécialisé ou « en vue » qu’ils ont cloné. François Laurent également est passé à la moulinette est passé au duplicateur. Bien d’autres également !
Avec une recherche Google sur les victimes de ce hold-up numérique par clonage, on se rend compte que c’est pas mal de profils qui ont été créés. Gros coup de buzz négatif en perspective.
Connaissant la portée des coups de gueule de certains, il est clair que cela risque de faire un peu plus de bruit que mon seul blog spécialisé dans l’emailing.

Je vous ferais un second post qui montre l’ampleur de la duplication.

Optimisation de campagne : Les premiers résultats

Comme prévu, voici les premiers résultats de tests de fingerprintapp.

J’ai testé ce nouveau service avec 2 de mes clients Snipemail, qui font des campagnes B2B. Ces 2 "cobayes" sont intéressants pour ce test car l’un est transversal car il touche toutes les entreprises, tous secteurs confondu, alors que l’autre est présent dans un secteur d’activité pointu. Ces 2 clients s’interrogeaient déjà sur l’opportunité ou le besoin de faire des campagnes différenciées en fonction de la technologie de réception de l’email.

Les résultats de chacun de leur test montrent globalement :

  • OUTLOOK reste majoritaire pour la lecture des emails (84 et 75%)
  • Outlook 2003 reste la version majoritaire comme outil (92 et 93%)
  • Outlook 2007 à du mal à s’imposer, heureusement pour nous 😉
  • Les webmails des FAI sont bien représentés (7,8 et 9,4%)
  • Les webmails classiques également (3,4 et 5%)
  • Les utilisateurs Apple ne sont plus part négligeable (1,5 et 3%)
  • les médias nomades font leur apparition (blackberry et Iphone)
  • Les clients webmails sont parfois internes et spécifiques à l’entreprise

L’outil est très simple à utiliser (une simple ligne HTML à copier dans le code) et les résultats s’affichent sur une page web. Il existe la possibilité de télécharger un fichier Excel qui reprend précisément les différentes informations récoltées.

Seule petite ombre au tableau, un bug sur la présentation online des résultats qui fausse d’un seul coup la lecture sur la page web (on passe de 80 à 40% sur Outlook lors d’un rafraichissement et ces résultats persistent) La parade est de travailler les chiffres sur le fichier Excel, le temps qu’ils patchent le bug.

Optimisation de campagne : Optimisez en fonction de l’outil de messagerie de vos destinataires

Une des problématiques de l’emailing est de faire en sorte que tous reçoivent votre campagne sans dégradations graphiques trop importantes. Pour ce faire, nous optimisons déjà le code HTML spécifiquement pour l’emailing, mais cela nous oblige à descendre notre niveau graphique au niveau minimum compatible avec tous les outils de messagerie et webmails.

Aujourd’hui c’est une chose révolue grâce à fingerprintapp.

Avec une petite ligne de code html à rajouter dans votre email, vous obtiendrez une analyse des différents outils de messagerie utilisés pour lire votre email.
En B2B, vous saurez combien de vos destinataires sont sur Lotus Notes, Eudora ou Entourage. Vous saurez également combien de vos utilisateurs sont passés à Outlook 2007, si vos utilisateurs lisent vos emails en ligne ou via un outil de messagerie, et plein d’autres questions tarabiscotantes emailinguement parlant.

Cela vous permettra à terme d’utiliser plusieures versions de vos templates et de servir à chaque destinataire la version spécifique en habillage emailing. Votre base une fois segmentée en utilisateurs lotus, outlook 2007, et autres wemblails, vous pourrez leur administrer facilement l’habillage compatible. Quel rêve !

Je vais tester ces fonctionnalités sur certains comptes clients de Snipemail et je vous tiens au courant des résultats.

Avis de tempête juridique dans l’emailing

J’ai été prévenu aujourd’hui par Vincent Furnout de Message Business qu’il n’était plus possible d’enchérir sur le terme « emailing » sur Google, ce terme étant devenu une marque protégée.

Une recherche rapide nous apprend que :
La marque emailing est déposée en marque communautaire en décembre 2005 par « Ludopia Interactive SARL ».

Il est très étrange que l’INPI ait accepté ce dépôt d’un terme générique et il est certain qu’après une attaque légale, ce dépôt soit rapidement annulé.

Qui va tirer le premier ? Les gros du secteur qui ont les moyens financier de déclencher le processus ? Le SNCD pour protéger le secteur ? Une action commune de toutes les entreprises lésées ? Je ne le sais, mais ce qui est sur, c’est que vu le préjudice que ce dépôt malicieux représente, il va y avoir des demandes en réparations qui y seront associées.

Je vous tiendrais au courant…

Snipemail entre dans les 50 sites qui comptent en webmarketing

En presque 2 ans, Snipemail à fait un sacré bout de chemin.

Initialement ce blog voulait dénoncer les mauvaises pratiques emailing, et vous aider à faire les bons choix de types de solutions et de prestataires. Dans un second temps, et suite à vos nombreuses demandes, d’un simple blog, nous sommes passés à un partenariat avec Mailperformance pour vous offrir Snipemail, une solution de microemailing à tarif compétitif. Aujourd’hui nous vous conseillons sur la meilleure optimisation et utilisation de l’outil pour vous aider à vous développer.

En quasiment 2 ans et une petite centaine de notes, nous sommes listés par Leadshare sur leur poster des 50 sites qui comptent en webmarketing. (cliquez pour demander à recevoir le votre !)

C’est toujours agréable de se retrouver sur la même liste que des techcrunch, conseilsmarketing, presse-citron, abc-netmarketing, fredcavazza, brunoflorence, neteco, abondance, que je lis d’habitude, en simple internaute.

Merci à vous, de me lire, de m’écrire ou commenter les notes, et surtout de faire en sorte que les bonnes manières de faire de l’emailing continuent de se propager par votre biais.

Spamming : la nationalisation des campagnes augmente la difficulté de filtrage humain des spams

Si comme moi vous recevez beaucoup de spams et ne les filtrez pas (de trop), vous vous êtes surement aperçu ces derniers mois et semaines qu’un réseau de spammeur avait fait de grands progrès pour localiser ses campagnes, et ainsi faire ouvrir leurs mails.

Quand les campagnes n’étaient que des images pour du viagra ou d’autres pilules, le contenu était international et ne nécessitait pas la localisation de la campagne. Un image est identique en France, en Italie, au japon ou aux USA.

Malheureusement pour les spammeurs et les petits emaileurs sporadiques, ces campagnes images sont de plus en plus filtrées, et donc les taux de délivrance et de retour chutent. Pour éviter ces filtres, il faut ainsi recourir au tout texte, ou au moins que le ratio texte / images soit en faveur du texte.
Ce n’est pas un problème pour la petite structure qui envoie ses emails à ses clients, mais pour le spammeur c’est autrement difficile. Le même texte n’a pas le même effet chez un internaute lambda s’il arrive à le lire ou pas. Comprenons bien que le mail pour avoir une chance d’être lu doit passer les filtres des FAI/webmails et les filtres locaux sur l’ordinateur du destinataire.

Ainsi un email qui franchit la ligne d’arrivée de ma boite postale en étant déposé en boite de réception principale ne sera pas lu s’il est rédigé en allemand, polonais, russe ou japonais. Ce filtrage humain, celui que vous faites instinctivement en voyant des emails qui ne vous sont manifestement pas destiné, vous protège du spam quand toutes les autres protections automatiques ont failli.

Quand les spammeurs font des efforts de localisation, ils segmentent leurs bases en fonction des IP des sites destinataires et en déduisent une langue probable du destinataire. Mon spammeur ne connait sans doute pas le français alors il a fait quelques traductions en ligne qui m’ont donné un résultat en « petit chinois » du genre « anglais de cuisine = english of kitchen »

Voyant qu’ils avaient sans doute plus de résultats en lecture, ils ont continué leurs efforts et maintenant leurs textes et surtout leurs objets sont quasiment totalement francisés. Tellement que j’ai souvent des mails ouverts par erreur pour leurs logiciels vendus à prix sacrifiés. Je ne suis pas le seul à ouvrir leurs mails car ces dernières semaines j’ai vu fleurir sur pas mal de forums et communautés des messages de personnes s’interrogeant sur les fameux sites de logiciels à prix cassés. Preuve que les messages passent, sont ouverts et surtout lus.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces spammeurs ?
– Que comme nous l’avons toujours crié haut et fort, seul l’objet fait qu’on ouvre un message. Il faut donc que celui ci soit le plus explicite possible.
Qu’en travaillant dans le sens des filtres anti spam, il est possible d’arriver à faire délivrer un message même s’il parle de logiciels à prix cassés. (*)

(*) Un petit bémol tout de même. Il est évident que ces spammeurs n’envoient pas depuis un serveur blanc. La raison pour laquelle leurs messages aboutissent, c’est parce que ces emails sont envoyés par très petit nombre depuis la même adresse email, ce qui est impensable pour une campagne normale.

Déliverabilité : Etes vous une fleur de poubelle ?

Les mentalités évoluent dans l’emailing et aujourd’hui un des maîtres mots est la « déliverabilité ». Le hic c’est que la déliverabilité à un coût bien différent du bricolage avec un dédié, des bouts de php, ou du Wanewsletter.

Autant il n’y a pas à hésiter 2 secondes pour l’emailing de fidélisation, autant l’utilisation d’un serveur blanc pour faire de l’emailing d’acquisition génère un coup double :
– Les services associés à la solution emailing (abonnement mensuel, paiement à la consommation, formation, etc.)
– Les coûts de location de bases car celles sur CD (peu chères) ne sont pas acceptées chez les ESP (Email Service Provider) sérieux

Ce coût doit induire que votre société nécessite une vraie stratégie dans son emailing afin de pouvoir apporter un retour sur investissement qui soit supérieur au seul retour des emails.

Pourquoi payer pour de la déliverabilité ?
– parce qu’un email passant par un serveur blanc a bien plus de chances d’arriver en boite mail chez votre destinataire, donc cela augmente la chance d’être ouvert et puis lu.
– Parce qu’un email qui arrive quand même chez le destinataire mais en courrier indésirable se retrouve avec des chances de lecture presque nulle
– Parce qu’inconsciemment, votre destinataire associe votre offre avec l’endroit où il la voit. En vous retrouvant parmi le Viagra, les développeurs de sexe, les casinos et les sites pornos, vous avez beau être une fleur, vous restez une fleur de poubelle. C’est très joli mais c’est peu glorieux.

Je sais que cela fait un peu cliché mais les échanges que j’ai avec mes contacts et prospects me prouvent que cet impact psychologique existe vraiment, et cela d’autant plus que le destinataire ne vous connaît pas. Généralement on ne repêche que les emails que l’on connaît !

Le serveur blanc aide, mais ne fait pas tout non plus. Il vous faut travailler également le contenu de votre email, aussi bien sur le plan technique que sémantique. Passer les premiers filtres grâce aux serveurs blancs, c’est bien mais cela ne reste qu’une première étape. Bien souvent, lorsque votre destinataire n’utilise pas les services de webmail, il possède un logiciel antispam installé sur son outil de messagerie. Ces filtres, plus ou moins bien programmés, peuvent également vous écarter sur la ligne d’arrivée.

En emailing, il vaut mieux être une rose parmi les roses qu’une fleur de poubelle. C’est meilleur pour votre rentabilité 😉