Déliverabilité : Etes vous une fleur de poubelle ?

Les mentalités évoluent dans l’emailing et aujourd’hui un des maîtres mots est la « déliverabilité ». Le hic c’est que la déliverabilité à un coût bien différent du bricolage avec un dédié, des bouts de php, ou du Wanewsletter.

Autant il n’y a pas à hésiter 2 secondes pour l’emailing de fidélisation, autant l’utilisation d’un serveur blanc pour faire de l’emailing d’acquisition génère un coup double :
– Les services associés à la solution emailing (abonnement mensuel, paiement à la consommation, formation, etc.)
– Les coûts de location de bases car celles sur CD (peu chères) ne sont pas acceptées chez les ESP (Email Service Provider) sérieux

Ce coût doit induire que votre société nécessite une vraie stratégie dans son emailing afin de pouvoir apporter un retour sur investissement qui soit supérieur au seul retour des emails.

Pourquoi payer pour de la déliverabilité ?
– parce qu’un email passant par un serveur blanc a bien plus de chances d’arriver en boite mail chez votre destinataire, donc cela augmente la chance d’être ouvert et puis lu.
– Parce qu’un email qui arrive quand même chez le destinataire mais en courrier indésirable se retrouve avec des chances de lecture presque nulle
– Parce qu’inconsciemment, votre destinataire associe votre offre avec l’endroit où il la voit. En vous retrouvant parmi le Viagra, les développeurs de sexe, les casinos et les sites pornos, vous avez beau être une fleur, vous restez une fleur de poubelle. C’est très joli mais c’est peu glorieux.

Je sais que cela fait un peu cliché mais les échanges que j’ai avec mes contacts et prospects me prouvent que cet impact psychologique existe vraiment, et cela d’autant plus que le destinataire ne vous connaît pas. Généralement on ne repêche que les emails que l’on connaît !

Le serveur blanc aide, mais ne fait pas tout non plus. Il vous faut travailler également le contenu de votre email, aussi bien sur le plan technique que sémantique. Passer les premiers filtres grâce aux serveurs blancs, c’est bien mais cela ne reste qu’une première étape. Bien souvent, lorsque votre destinataire n’utilise pas les services de webmail, il possède un logiciel antispam installé sur son outil de messagerie. Ces filtres, plus ou moins bien programmés, peuvent également vous écarter sur la ligne d’arrivée.

En emailing, il vaut mieux être une rose parmi les roses qu’une fleur de poubelle. C’est meilleur pour votre rentabilité 😉

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3 Commentaires

  1. Soumis le 26 novembre 2012 à 2:06 | Permalien

    Merci pour toutes ces infos bien utiles. Bonne continuation pour cet excellent site

  2. Soumis le 5 avril 2013 à 16:17 | Permalien

    Quels risques on prend à envoyer les mails de chez nous ?!

  3. Soumis le 5 avril 2013 à 16:58 | Permalien

    Aujourd’hui, les risques sont bien plus importants qu’à l’époque où j’ai écrit l’article.
    Le blacklisting peut toucher votre nom de domaine et là, plus aucun mail ne passe, quel que soit le prestataire ou la solution utilisée.

    Sans avoir des ennuis aussi importants, « envoyer depuis chez soi » nécessite de savoir parfaitement configurer un serveur, paramétrer tout l’environnement d’envoi (config, enveloppe et contenu) et que votre hébergeur/FAI accepte de laisser sortir vos mails.
    Une fois ceux-ci sortis, il faut encore qu’ils passent sans encombre tous les filtres liés à la réputation du sender (alors que vous êtes inconnu des FAI et webmails) pour avoir une chance d’arriver correctement en boîte. Bref le challenge est tel qu’il est plus intéressant de passer par un prestataire spécialisé qui vous facilitera le passage de la plupart de ces écueils.

2 Rétroliens

  1. Par Check-list Newsletter | Barbablog le 22 avril 2010 à 22:09

    […] genre poMMo ou PHPlist mais le nerf de la guerre dans le marketing direct online, c’est la délivérabilité. Si votre site est sur un serveur mutualisé, ne vous étonnez pas de recevoir de nombreux retours […]

  2. Par 10 Questions à poser avant de louer un fichier d'emails | Email Way : Un blog sur l'email marketing et la delivrabilité le 14 juin 2010 à 16:22

    […] Comme le dit joliment Charles Boone sur son blog, ne risquez pas d’être une fleur dans la poubelle. […]

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