Gmail renforce son filtrage, et cela ne fait que commencer

Depuis presque 3 semaines, Gmail a fortement resserré son filtrage et du coup vous êtes nombreux à passer maintenant en spam alors qu’auparavant tout se passait bien.
C’est un nouveau move dans la guerre contre le spam et cela augure d’encore plus de difficultés pour obtenir une bonne délivrabilité.
Pour l’instant c’est Gmail mais tous vont bientôt bouger dans le même sens, webmails puis FAI.

Ce qui à changé :

  • Baisse des seuils des plaintes
  • Baisse des seuils tolérés de NPAI
  • Hausse des seuils requis pour le comportemental (individuel ou général, je ne sais pas mais ils demandent plus de réactivité)
  • Prise en compte plus importante de la réputation des domaines (et pas que de l’IP émettrice)

Ce qu’il faut faire :

  • Travaillez l’hygiène de vos bases : Les NPAI hards vous ne devriez pas en avoir. C’est surtout concernant les NPAI softs qu’il faut agir. Un soft systématique sans réaction DOIT être mis de coté !
  • Hyperciblez votre contenu. Arretez d’envoyer la même soupe à toutes les cibles ! C’est pourtant pas compliqué de personnaliser le contenu et de prévoir plusieurs cas de figure en écriture comportementale. Si vous ne savez pas faire, faites le faire par des gens qui savent. Il en va de votre délivrabilité. L’envoi de masse c’est fini comme je l’expliquais dans mon article sur la mort de l’emailing traditionnel

Pour les clients Snipemail : Je reviendrais bientôt vers vous avec une solution spécifique pour la gestion de la réputation du domaine.

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12 Commentaires

  1. Soumis le 5 mai 2011 à 11:27 | Permalien

    Encore une fois :
    Si on est propre avec une base quali, du contenu attendu, et pas de rétention, on à rien à craindre.
    Continuez comme ça à faire peur…
    Ke n’ai jamais eu d’aussi beau taux d’ouvertures, alors que je n’ai (toujours) rien changé.

    M’enfin, à chacun ses methodes de recrutement…

  2. Soumis le 5 mai 2011 à 11:44 | Permalien

    Beaucoup de marketeurs souffrent actuellement de cette mauvaise délivrabilité sur Gmail. J’en ai déjà discuté sur certains forums ou par MP, une petite note sur le blog me paraissait utile.
    Je ne fais qu’expliquer ce qui a changé et ce qu’il faut faire pour solutionner le problème. Si cela ne tenait qu’à moi, il n’y aurait aucun filtrage, ainsi tout le monde pourrait communiquer sans être obligé de passer par la case $
    Et en quoi expliquer ce qui se passe est censé faire peur ?

    Ps: C’est la dernière fois que j’accepte un commentaire signé avec une adresse inexistante.
    Ayez au moins le courage d’avancer à visage découvert, sinon passez votre chemin, rien ne vous oblige à lire le blog et à suivre mon twitter.

  3. Soumis le 5 mai 2011 à 17:12 | Permalien

    J’en vois des centaines de millions par mois et je rencontre pas des problème. C’est quoi votre source d’information SVP?

  4. Soumis le 6 mai 2011 à 8:48 | Permalien

    Je ne serai pas aussi virulent que mon prédécesseur 🙂
    Je vous remercie pour cette article, n’étant pas moi même client (et ce n’est pas parce que je lis cette article que je vais signer demain chez SnipeMail) ces informations sont pertinentes et me sont utiles.
    Et tant mieux si pour Mr Franco tout marche très bien, mais ne pas se soucier des évolutions techniques en matière de SPAM c’est déjà un peu se spammé soit même 🙂

  5. Soumis le 6 mai 2011 à 11:35 | Permalien

    Lionceau, des centaines de millions tous les mois ?
    On parle de problématiques micro emailing ici, et avec un tel volume, sauf si vous avez une ferme a spam, vous devez avoir vos entrées chez les webmails et FAI. A ce volume là, vous êtes un des ESP majeurs de France. 🙂
    Je ne divulgue pas mes sources sinon elles ne m’approvisionnent plus. Mais pour les problemes de gmail, il suffit de passer un peu de temps sur les forums pour se rendre compte des problèmes qui remontent.
    Ensuite je n’ai qu’a recouper avec les infos que j’ai en discutant avec d’autres ESP et professionnels de l’emailing.

  6. Soumis le 6 mai 2011 à 11:41 | Permalien

    Merci Olivier
    Les articles ne sont pas effectivement pas fait pour vendre des comptes (ou alors la stratégie éditoriale est vraiment foireuse !)
    J’ai l’habitude des grogneurs, le positionnement de Snipemail dérange depuis le début (autant le blog que l’offre)
    Ce qui m’importe surtout c’est que les « petits » comptes emailings soient au courant de ce qui se passe et puissent agir en conséquence.
    Malheureusement ce n’est pas moi qui décide de l’évolution du milieu, je ne fais que le lire et le décrypter pour les non professionnels.
    Content de pouvoir lire que ce travail est au moins utile à certains. 🙂

  7. Soumis le 9 mai 2011 à 8:52 | Permalien

    Pour répondre sur les sources, ils en parlent entre autre sur le blog de return path, perso c’est le bas que je l’ai vu en premier, ceux qui ont envi de lire un peu d’anglais n’hésitez pas à aller y faire un tour, y a des choses intéressantes.

    Par contre Charles, tu parle de « Baisse des seuils des plaintes », ils sont bien mignon chez Gmail, mais si ils veulent qu’on baisse notre taux de plaintes, ils devraient peut etre nous fournir un programme de junk mail… Car qu’on suive ou non à la lettre les règles de « bonne conduite », il y a tjs des gens qui cliquent sur spam au lieu du bouton supprimer pour… supprimer leur mail après l’avoir lu.

    En tout cas, comme d’ab, bon petit article 🙂

  8. Soumis le 9 mai 2011 à 9:05 | Permalien

    Merci Kisscool,

    Oui le comportemental des utilisateurs est parfois biaisés et ici cela impacte clairement les emaileurs.
    C’est encore une fois la prospection qui sera impactée mais cela fait longtemps que je dis que la prospection par email, c’est bof 🙂

  9. Soumis le 10 mai 2011 à 16:32 | Permalien

    Haha mon message n’était pas virulent. Il s’agissait d’une question sur les sources. En tout cas je te remercie pour l’article. Je pense pour mieux comprendre l’anti-filter spam de google, il faut lire l’article de Bradley Taylor (responsable de filtre anti-spam chez Google). http://www.ceas.cc/2006/19.pdf

    Résumé de l’article:

    Avant tout, Gmail cherche donc à authentifier convenablement l’émetteur de l’email en s’appuyant sur deux systèmes d’authentification de domaines qui sont SPF et DomainKeys. SPF permet de contrôler que l’adresse IP utilisée correspond bien au domaine émetteur de l’email. Les changements d’adresse IP ne sont donc plus un problème. DomainKeys correspond à une signature électronique d’identification unique de votre domaine. Le couple SPF / DomainKeys assure donc à Gmail la bonne provenance de l’email entrant.

    Naturellement cela ne suffit pas à faire votre réputation, vous êtes identifié, c’est bien, maintenant Gmail analyse comment les récepteurs de vos emails réagissent. Bradley Taylor nous donne alors une formule de calcul de la réputation.

    La formule s’appuye sur les critères suivants :

    * autospam : Combien de fois les emails de cet émetteur sont allés directement dans la boite à spam.

    * autononspam : Combien de fois les emails de cet émetteur sont allés directement dans la boite de réception

    * manualspam : Combien de fois un utilisateur (maximum 24 fois par jour) a marqué un message de cet émetteur comme un spammeur

    * manualnonspam : Combien de fois un utilisateur a marqué un message de cet émetteur comme n’étant pas un spam

    Il en découle la formule suivante :
    good = autononspam + manualnonspam – manualspam
    total = autospam + autononspam

    Réputation = (100 * good) / total

    Si la note est proche de 0 l’émetteur est un spammeur, si elle est bonne l’email ira dans la boite de réception, si elle est moyenne ou incalculable alors les filtres statistiques antispam prendront le relais pour prendre une décision.

    Cette formule est assez simplifiée. Elle doit avoir évoluée quelque peu depuis son article, notamment sur la base d’analyses comportementales plus évoluées de l’utilisateur (clic sur l’email, effacé sans être lu, demande de l’affichage des images, whitelistage via la mise dans les contacts de l’émetteur etc.). Il n’est pas précisé non plus sur quel laps de temps précis ces calculs sont effectués pour la prise en compte des données.

    Comme le précise Bradley Taylor, aucun système n’est parfait, y compris celui-ci. Un problème demeure, si des utilisateurs transfèrent des messages contenant du spam avec des outils comme Procmail, qui modifient l’enveloppe de l’émetteur original de l’email, alors le domaine à la source du transfert est jugé comme un spammeur.
    De même, une société spécialisée dans l’email marketing pourra être impactée dans sa réputation au travers d’une campagne mal ciblée qui sera rejetée un grand volume de ses membres. Si elle répète trop souvent ce type d’erreur, elle prendra le risque de voir sa réputation très affectée et mettra longtemps à la récupérer.
    Enfin, les utilisateurs trop fainéants pour se désabonner via les liens proposés dans les newsletters, utiliseront le bouton « Signaler comme spam » pour se désabonner. Ceci impacte forcément la réputation de l’émetteur de l’email. Les solutions pour contourner ce problème consiste à penser à demander régulièrement à ses membres si ils sont toujours intéressés pour recevoir vos emails. Il est important d’intégrer également le header List-Unsubscribe qu’utilise officiellement Gmail depuis l’été passé, et qui permet d’avoir un retour de désabonnement pour le membre et donc de ne plus le solliciter car sinon votre réputation en prendrait encore un coup.

    A bientôt 🙂

  10. Soumis le 2 septembre 2011 à 1:18 | Permalien

    Bonjour à tous !

    Je suis étudiant en communication et actuellement en stage dans une webagency (start-up).

    Je rencontre quelques difficultés avec mon tuteur, le gérant, qui veut absolument se lancer dans l’emailing.

    En effet nos listes sont pas opt-in (créée à partir de yellow engine et autres france prospect..).

    Dans l’ensemble, nous avons près de 300 000 contacts IDF, mais comme je pense le savoir, cette bdd est inexploitable du fait de l’absence d’opt-in ou même aucune garantie sur la viabilité des adresses (certaines sont encore sous @tiscali.fr; @club-internet.fr..).

    Bref, que pourrais je lui dire pour lui faire éviter de prendre un service d’externalisation pour rien (style mailchimp..) ?
    Avec le nombre de courriers qui vont être marqués indésirables, ou désabonnés, ca va vite griller son compte n’est ce pas ?

    Merci pour vos réponse 🙂

    Cordialement,
    Un stagiaire sur-exploité.

  11. Soumis le 2 septembre 2011 à 10:04 | Permalien

    Les aspirateurs sont reperés par les sites et souvent ceux ci présentent alors des pages avec des adresses de spamtraps.
    L’aspiration n’étant pas légale, le piègeage des bases ainsi illégalement collectées peut sembler un bon coup de boomerang 🙂

    Le danger qu’il en résulte est multiple :
    1) effectivement se faire virer de chez son routeur
    2) voir l’IP blacklistée (mais là c’est pour le routeur que c’est chiant SAUF si dans tes clauses de contrat t’as un déblacklistage obligatoire facturé et là cela peut couter cher)
    3) voire le nom de domaine blacklisté et là cela peut être une véritable catastrophe pour la boîte.

    Y’a plein d’autres moyen de se faire connaître quand on est une webagency, il faut se démarquer et montrer ses qualités. Utiliser des moyens borderline, malpropres, cela n’a jamais donné envie aux clients de vous donner leur argent.

    Dans tous les cas, s’il t’oblige quand même à travailler ainsi, je te conseille d’avoir de sa part un ordre écrit (genre un échange d’email où tu lui fais part de tes doutes sur l’action et ou il te confirme qu’il faut que tu la fasse) J’ai déjà vu des stagiaires se faire virer pour faute alors qu’ils n’avaient fait qu’exécuter ce que le maitre de stage demandait.

  12. Soumis le 5 novembre 2012 à 20:45 | Permalien

    Merci pour ces conseils. Difficile de lutter contre les spams tout en évitant la perte d’informations qui nous est destinée.

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